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NOUVELLES DORSAN

L’IMPACT ÉCONOMIQUE DE LA COVID-19

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Dorsan durantee el covid-19

Après plus de 22 jours de confinement, nous souhaitons partager une étude du cabinet d’audit Deloitte sur les effets économiques de la COVID-19 et les possibles scénarios mondiaux en fonction de son évolution. Il est important d’être optimiste autant que réaliste.

Dorsan®, en tant qu’entreprise de services essentiels, a travaillé chaque jour de confinement en offrant ses services habituels et en approvisionnant en produits de filtration.

Outre l’impact sur la vie de millions de personnes dans le monde entier, la pandémie du nouveau coronavirus a également asséné un dur coup à l’évolution de l’économie au niveau mondial. Bien que les gouvernements des principaux pays qui ont été secoués par la crise de la COVID-19 aient pris des mesures pour pallier le ralentissement économique provoqué par ce virus, il est à prévoir que sa propagation peut avoir un triple effet sur l’économie mondiale : impact direct sur les volumes de production au niveau global ; interruptions et altérations au niveau des chaînes d’approvisionnement et de distribution ; et impact financier sur les entreprises et les marchés boursiers.

IMPACT DIRECT SUR LA PRODUCTION MONDIALE

La production chinoise a déjà été substantiellement affectée par la fermeture des industries de la province du Hubei et celles d’autres régions d’importance vitale pour les exportations de composants chinois. En conséquence, le ralentissement chinois a eu un effet collatéral immédiat sur les niveaux de production des principaux exportateurs de ce pays : États-Unis, Hong Kong, Corée du Nord et Japon.

En parallèle, l’expansion de la contagion du coronavirus a fait que l’impact direct sur les niveaux de production s’est également fait ressentir avec virulence sur le reste du continent asiatique et dans les principaux pays d’Europe et en Amérique du Nord.

INTERRUPTION DES CHAÎNES D’APPROVISIONNEMENT ET DE DISTRIBUTION

De nombreux producteurs et fabricants de biens de consommation dépendent des composants et pièces importés de Chine et d’autres pays asiatiques touchés par la pandémie. De plus, un grand nombre de sociétés dépendent également des ventes en Chine pour atteindre leurs objectifs financiers.

Il est donc prévu que le ralentissement de l’activité économique et les restrictions sur le transport dans les pays touchés par le coronavirus se répercuteront sur la production et la rentabilité de certaines entreprises internationales. Principalement celles appartenant au secteur de la manufacture et celles dépendant de l’obtention de matières premières pour produire des biens de consommation.

Dans le cas des entreprises qui dépendent des composants intermédiaires des régions touchées et qui ne peuvent pas facilement changer de sources d’approvisionnement, l’ampleur de l’impact peut dépendre de la durée des mesures de paralysie de l’activité. Dans ce scénario, les petites et moyennes entreprises auront plus de difficultés pour survivre aux perturbations provoquées par le coronavirus.

La situation peut être particulièrement dramatique pour les entreprises liées au secteur touristique, dont la capacité de manœuvre est limitée suite aux restrictions imposées par les gouvernements du monde entier afin de freiner la contagion du coronavirus. Le secteur prévoit que ses entreprises feront face à des pertes qu’elles ne pourront sans doute pas récupérer.

RÉPERCUSSIONS FINANCIÈRES SUR LES ENTREPRISES

Les perturbations temporaires dans la production de biens et de composants pourraient mettre certaines entreprises en tension, en particulier celles n’ayant pas suffisamment de liquidités. L’impact sur les marchés se matérialisera par des notes négatives et une augmentation du risque. L’augmentation du risque se traduira à son tour par des positions d’investissement qui ne seront pas rentables dans les conditions actuelles, ce qui affaiblira encore plus la confiance dans les instruments et les marchés financiers.

Une possible conséquence de ce qui précède serait une perturbation importante des marchés boursiers au fur et à mesure de l’augmentation de la préoccupation pour le risque de contrepartie. De là, une diminution significative des cotisations en bourse et des obligations d’entreprise serait plus que probable, car les investisseurs préfèreraient conserver les titres d’État (en particulier ceux du Trésor Public des États-Unis) à cause de l’incertitude entraînée par la pandémie.

POSSIBLES SCÉNARIOS ÉCONOMIQUES EN FONCTION DE L’EXPANSION DU CORONAVIRUS ET DU TEMPS NÉCESSAIRE POUR CONTRÔLER LA PANDÉMIE

Face aux effets financiers qu’est déjà en train de générer l’expansion de la pandémie dans le monde, il existe trois scénarios possibles quant à l’impact que celle-ci pourrait avoir sur l’économie, en fonction du degré de rapidité avec laquelle la contagion du virus sera contrôlée, et avec laquelle on retrouvera une situation identique à celle d’avant l’irruption de la COVID-19.

Scénario 1. L’année du coronavirus. Même si la propagation de la maladie ralentissait en Chine, les nouveaux foyers de contagion se produiraient de façon continue dans le monde entier. Chaque foyer obligerait à un ralentissement de la production dans la région concernée. Dans un monde globalisé, ceci se traduirait par une succession d’interruptions de la production dans diverses régions et industries, au fur et à mesure que les contagions se produisent et sont contrôlées. En conséquence, nous assisterions à une perturbation de l’activité économique d’une ampleur telle qu’elle ralentirait considérablement la croissance mondiale. Dans ce scénario, les entreprises qui auraient un avantage compétitif seraient celles suffisamment agiles pour gérer un changement de fournisseurs et, en parallèle, celles disposant de suffisamment de liquidités pour survivre à une réduction drastique de leurs ventes et leurs revenus.

•Scénario 2. Le coût d’une réponse globale au coronavirus. Les centres économiques du monde entier seraient obligés de fermer, comme ceux de Wuhan, et la population mondiale entrerait en panique à cause de la propagation du virus. Les décisions non coordonnées de chaque pays interrompraient les mouvements de personnes, de biens et de marchandises.
En conséquence, les niveaux de production diminueraient, car les activités avec des chaînes d’approvisionnement international ne pourraient opérer que de façon intermittente. Le tourisme et les entreprises et régions dépendantes de ce secteur seraient fortement touchés et le volume de leurs revenus diminuerait drastiquement.
Face à ce scénario, il faudrait plus d’un an pour que l’Organisation Mondiale de la Santé et les Nations Unies élaborent une réponse globale donnant priorité aux mesures sanitaires rentables, de sorte à ce qu’elle soit bien reçue par les principales économies mondiales.
Le PIB mondial stagnerait et le commerce international diminuerait, ce qui entraînerait une récession de l’économie mondiale

Scénario 3. La crise du système financier. Les retards dans les envois et dans les calendriers de production entraîneraient des problèmes financiers pour les entreprises très endettées, en particulier aux États-Unis. Le déclin des marchés boursiers et la fuite des investisseurs à risque, qui vendraient les actifs tels que les obligations à haut rendement et les actions volatiles, exposeraient les investisseurs qui auraient sous-évalué le risque.

De là, la préoccupation pour le risque de contrepartie réduirait au maximum la liquidité sur les marchés financiers. Une récession aurait alors lieu et les banques centrales devraient prendre des mesures de façon coordonnée pour gérer la situation. Après l’application de politiques de stimulation, les marchés financiers – et l’économie mondiale – commenceraient à se remettre après une récession en forme de V.

Source : https://www2.deloitte.com

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